il-etait-une-fois-il-etait-un

Isil

Mercredi 9 mai 2012 à 18:56

 "On dit que je suis né le jour le plus froid du monde
On dit que je suis né avec le coeur gelé
On dirait même qu'on m'a porté à bout de ventre
En haut de la colline qui surplombe la ville et ses clochers

Là-haut vivait dans une drôle de maison
Une sage-femme dite folle par tous les habitants
Alors qu'elle passait son temps à réparer les gens, les perdus, les cassés avec ou sans papiers"
 
Le jour le plus froid du monde

"Quand je panique la mécanique de mon coeur déraille au point que je me prenne pour un vieux train
Loco locomotive à vapeur qui fait du wheeling sur les rails de mes propres peurs
J'ai peur de quoi? J'ai peur de toi, enfin de moi sans toi, regarde
Tu vois la vapeur filtrer sous les rails"
La panique mécanique







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Mardi 8 mai 2012 à 14:57

Finalement, quand je regarde au fond de mon coeur, j'y trouve de la colére, de la haine et de la peur.
Comment aimer les autres quand ils nous ont fait tant de mal.

Je ne sais pas au juste qui a commencé: est-ce toi? avant même ma naissance ou est-ce les autres? 
Moi, je me suis cachée ça pendant bien des années. J'ai subit cette colére silencieuse qui se terrait au fon de moi. Je n'ai rien dit, rien. Jamais. 
Mais aujourd'hui, je vois la vérité en face. Il fallait bien qu'elle arrive un jour cette vérité. Que je me rende compte de tout ça. 

Mais je crois en l'amour. Encore faudrait il que je le trouve.
(mais tout n'est pas perdu.) 
 Je veux croire aussi en la bonté de l'homme, même si ces personnes là sont très rares. 

Je voudrais juste oublier mais ce n'est pas possible. Alors, je voudrais juste vivre avec.
 Mes pensées se brouille, un rien m'énerve. J'ai peur de tout et de tout le monde. 
 Il y a où plutôt il y avait quelque chose en moi créant un rejet chez les autres. Cette chose n'est plus là et je ne sais pas exactement ce que s'était mais elle m'a fait beaucoup de mal. 
 

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Moi, j'aimerais juste être heureuse et avoir le coeur léger.
Que la colére disparaisse. Mais je ne sais pas comment faire. 

Lundi 7 mai 2012 à 9:56

 J'aimerai sortir la rancoeur que j'ai gardé au fond de moi
 Je voudrais qu'elle prenne son envol, qu'elle s'en aille loin de moi! 

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Comment on fait pour pardonner?
(Ceci est une vrai question, si quelqu'un à une idée, je veux bien qu'il m'eclaire). 

Samedi 5 mai 2012 à 19:24

"quand on a des bleus à l'âme
 c'est bien d'avoir quelqu'un à qui en parler"

 C'est bien aussi d'avoir un endroit pour l'écrire. 
Dans la vie, certaines choses ne peuvent pas se comprendre: la maladie, la méchanceté gratuite, l'hyporcisie entre autre. 
Autant de choses qui peuvent blesser un enfant. 

On oublie pas, il faut vivre avec.
 parfois même, vivre sans. sans quelqui'un qui nous est cher et que l'on ne reverra jamais ailleurs que sur une photo. 

 Il y a des blessures qui ne guérissent jamais. On croit qu'elles ont disparu et un jour, elles s'ouvrent de nouveau. Elles sont mal cicatrisées. 
Alors on se rend compte que toutes ces années, on a fait semblant d'être passé à autre chose, on a pardonné mais rien n'est vrai
et au fond du coeur, on garde du ressentiment envers tous ces gens. 

On dit que l'adolescence est la meilleure période de la vie. Je n'en suis pas convaincue. 

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Inconsciement, au fond de notre coeur, on garde ces blessures qui ressortent d'une manière ou d'une autre et nous empêchent d'être heureux le temps qu'on ne les à pas totalement recousue. 

Vendredi 4 mai 2012 à 21:27

 voilà
Je passe une bonne journée avec mes amies, je rentre et là, quand je me trouve seule, je me perd dans mes pensées.
 
Je m'imagine, je me met en scène. J'imagine que je parles aux autres avec aisance, que je fais des trucs super, que je gére tout parfaitement bien. Parfois -souvent même en ce moment- je me met en colére. Vraiment, réellement! 
Toute la colére que j'ai accumulé au cour des années ressort. Je ne sais pas quoi en faire. 
Je faisait quoi avant d'imaginer? Avant de passer mon temps à vouloir être parfaite? A m'imagner une vie idéale. Je ne sais pas. Je ne sais plus. 

Quand on est petit, on joue et on imagine beaucoup.
Mais quand on devient grand... qu'est-ce qu'on fait? 

Avoir de l'imagination c'est bien mais pas quand elle prend le pas sur le reste. 
Alors j'écris. J'écris pour lâcher prise. Pour que ce trop plein d'imagination ne reste pas dans ma tête. Pour évacuer la colére aussi, peut-être. 
Parce que l'écriture fait vraiment du bien - il parait.
 

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sinon, un jour, il faudra que je pense à m'assumer aussi - un jour, j'y arriverais 
Mais ce sera quand? -Bordel


Je n'attend pas de réponse, donnez en si vous voulez mais c'est à moi de trouver.
C'est à moi de parcourir le chemin. Même si j'aimerais avoir quelqu'un à mes côtés qui le parcour avec moi. 


vous savez, c'est bien d'imaginer.
Mais quand on s'y perd, il n'y a plus de bénéfices.
 





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